3 Septembre 2018
Ma mémoire s'attarde
Sur le souvenir marqué
D'une nuit passée dans les Pyrénées avec mes parents
Près d'un lac en altitude où nous étions allés campés
Ce lieu aux eaux tranquilles
Troupeau de chevaux paissant,
Allait nous laisser quelques souvenirs indélébiles
Nous avions montés la tente igloo
Tout juste assez grande pour nous trois
Le calme régnait
Comme si le temps avait été suspendu
Pas un souffle de vent
Ne venait perturber
Ces moments de communion avec la nature
Le pique-nique était parfait
Nous glissions dans un sommeil enchanteur
Lorsqu'au milieu de la nuit
L'improbable s'est produit
A la place d'une météo très sage à priori
Un vent à décorner des boeufs s'est levé très soudainement
(Que dis-je "un vent à décriniérer les chevaux" !)
Si puissant qu'avec la souplesse des arceaux de la toile
La tente ondulait et se couchait littéralement sur nous
Toute la puissance de la nature en quelques secondes se révélait
Surprise, inquiétude, étonnement, excitation, rires...
Mélange de différents sentiments qui nous assaillaient
Au petit matin
La météo était redevenue paisible
La tente toujours debout
Les chevaux toujours près du lac
La colère de la nuit ne semblait avoir laissé de traces que dans nos rêves, presque improbable et pourtant si réelle
Un de ces souvenirs, une de ces petites aventures
Que l'on garde en mémoire et que l'on a plaisir à se rappeler au fil des années